La pétition déposée au Grand Conseil de la République et canton de Genève le 28 août 2025 vise à obtenir une reconnaissance et un équipement adéquat pour la police municipale de Genève et des 16 autres communes disposant d'une police municipale. Les signataires soulignent l'importance de la sécurité publique et l'engagement des agents de police, qui sont actuellement sous-équipés pour faire face à une augmentation des agressions et à un climat de violence croissant, comme le montre le bilan 2024 de la criminalité genevoise. Les agents de police municipale ne disposent pas d'armes létales ni de la reconnaissance fédérale (Brevet fédéral de police / BFP), ce qui crée une confusion auprès du public qui les assimile à des policiers armés et formés. La pétition met en avant le décalage entre les attentes des citoyens et la réalité opérationnelle des agents, qui interviennent dans des contextes judiciaires sensibles sans l'équipement ni la formation nécessaires. Les signataires demandent des réponses concrètes aux questions suivantes : - Comment être reconnus à la hauteur des responsabilités confiées ? - Quels outils sont nécessaires pour s'adapter à la réalité contemporaine du métier ? - Faut-il attendre un drame pour une prise de conscience politique ? - Qui assumera la responsabilité d'un éventuel sacrifice en service ? Les demandes spécifiques incluent : - Une révision de la LAPM (Loi sur la police municipale) et du RAPM (Règlement d'application de la loi sur la police municipale) pour donner aux policiers municipaux les compétences nécessaires. - L'accès à la même formation de base que celle des autres polices municipales suisses. - L'équipement en moyens de défense adéquats. - La fourniture de véhicules prioritaires (gyrophares bleus et avertisseurs sonores) pour renforcer leur visibilité et efficacité. La pétition est soutenue par 142 signatures, ainsi qu'environ 236 signatures électroniques, et est présentée par le Syndicat des polices municipales genevoises (SPMG).