35925_QUE02235_questionecriteurgente.pdf
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Importé le: 24/10/2025 06:40
Statut: Traité
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Fonctionnalités avancées
Résumé
**1. Titre et référence exacte du projet de loi/document législatif :**
GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève
QUE 2235
Signataire : Diane Barbier-Mueller
Date de dépôt : 29 août 2025
**2. Objectif principal :**
Le document vise à interroger le Conseil d’Etat sur la possibilité de développer des solutions qualitatives pour la construction de logements à la Pointe de la Jonction, tout en s'opposant à la sanctuarisation systématique de ce territoire.
**3. Modifications législatives proposées et leur portée :**
Le document ne propose pas de modifications législatives spécifiques, mais soulève des préoccupations concernant la mise en enquête publique d'une zone de verdure et d'une zone de bois et forêts, ainsi qu'un projet de plan de site protecteur de l’aménagement du territoire.
**4. Discussions ou avis exprimés dans le document (majorité/minorité) :**
Le document exprime un avis critique sur la gestion actuelle du territoire à la Pointe de la Jonction, soulignant que la pénurie de logements et les enjeux socio-économiques ne sont pas pris en compte dans les décisions d'aménagement. Il n'indique pas de position de majorité ou de minorité spécifique, mais reflète une préoccupation croissante face à l'enlisement des projets de logement.
**5. Implications principales de ce projet :**
Les implications principales incluent la nécessité de réévaluer les décisions d’aménagement du territoire à la Pointe de la Jonction, en tenant compte des besoins en logements face à la pénurie, ainsi que des considérations environnementales et socio-économiques. Le document questionne la réversibilité des décisions prises et appelle à une réflexion sur des solutions de logement dans un contexte de développement durable.
Texte extrait
GRAND CONSEIL
de la République et canton de Genève
QUE 2235
Signataire : Diane Barbier-Mueller
Date de dépôt : 29 août 2025
Question écrite urgente
Pointe de la Jonction : le territoire est un bien trop précieux pour
le sanctuariser systématiquement !
La pointe de la Jonction agite le landerneau politique depuis des années.
Sa mutation a connu un développement réjouissant avec la réalisation de
nombreux logements, parfois dans un cadre industriel préexistant, parfois par
des opérations de démolition-reconstruction.
Tout le monde s’accorde à considérer ce site comme exceptionnel sur un
plan qualitatif, paysager, géographique.
Mais alors que la réalisation de logements supplémentaires (avec ou sans
conservation du dépôt TPG) tenait la corde, ce projet s’est lentement enlisé,
pour des raisons géologiques, hydrologiques, environnementales et surtout
politiques.
Les activités culturelles, de loisir, festives, alternatives y ont, elles, trouvé
un formidable terrain de jeu, posant d’ailleurs de vraies questions
sécuritaires, de nuisances, d’égalité de traitement.
Surtout, depuis quelques années, alors que la pénurie de logements
s’aggrave, que la disponibilité territoriale baisse dramatiquement, voilà que
l’on ne parle plus du tout d’habiter sur ce périmètre.
Le dernier avatar en date consiste en la mise à l’enquête publique de la
création d’une zone de verdure et d’une zone de bois et forêts, ainsi qu’en la
mise à l’enquête d’un projet de plan de site, instrument parmi les plus
protecteurs de l’aménagement du territoire.
Que des contraintes techniques rendent la construction sur ce lieu
d’importants bâtiments plus difficile est sans doute une réalité dont il faut
tenir compte. Que la proximité de cours d’eau ait aussi un impact sur tout
QUE 2235
2/2
futur projet, on peut l’entendre. Mais que l’on ne tienne pas compte du
contexte socio-économique, de la pénurie de logements, ni de l’intérêt face
aux îlots de chaleur urbains de construire à proximité de cours d’eau le plus
souvent plus froids que l’air, cela m’interpelle.
Dès lors, je remercie le Conseil d’Etat de répondre à la question suivante :
Est-ce que le processus décidé de gâcher du territoire est irréversible ?
Ou est-il encore possible de réfléchir à des solutions qualitatives pour
permettre de loger la population dans ce lieu unique ?
Je remercie par avance le Conseil d’Etat de sa réponse.
de la République et canton de Genève
QUE 2235
Signataire : Diane Barbier-Mueller
Date de dépôt : 29 août 2025
Question écrite urgente
Pointe de la Jonction : le territoire est un bien trop précieux pour
le sanctuariser systématiquement !
La pointe de la Jonction agite le landerneau politique depuis des années.
Sa mutation a connu un développement réjouissant avec la réalisation de
nombreux logements, parfois dans un cadre industriel préexistant, parfois par
des opérations de démolition-reconstruction.
Tout le monde s’accorde à considérer ce site comme exceptionnel sur un
plan qualitatif, paysager, géographique.
Mais alors que la réalisation de logements supplémentaires (avec ou sans
conservation du dépôt TPG) tenait la corde, ce projet s’est lentement enlisé,
pour des raisons géologiques, hydrologiques, environnementales et surtout
politiques.
Les activités culturelles, de loisir, festives, alternatives y ont, elles, trouvé
un formidable terrain de jeu, posant d’ailleurs de vraies questions
sécuritaires, de nuisances, d’égalité de traitement.
Surtout, depuis quelques années, alors que la pénurie de logements
s’aggrave, que la disponibilité territoriale baisse dramatiquement, voilà que
l’on ne parle plus du tout d’habiter sur ce périmètre.
Le dernier avatar en date consiste en la mise à l’enquête publique de la
création d’une zone de verdure et d’une zone de bois et forêts, ainsi qu’en la
mise à l’enquête d’un projet de plan de site, instrument parmi les plus
protecteurs de l’aménagement du territoire.
Que des contraintes techniques rendent la construction sur ce lieu
d’importants bâtiments plus difficile est sans doute une réalité dont il faut
tenir compte. Que la proximité de cours d’eau ait aussi un impact sur tout
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futur projet, on peut l’entendre. Mais que l’on ne tienne pas compte du
contexte socio-économique, de la pénurie de logements, ni de l’intérêt face
aux îlots de chaleur urbains de construire à proximité de cours d’eau le plus
souvent plus froids que l’air, cela m’interpelle.
Dès lors, je remercie le Conseil d’Etat de répondre à la question suivante :
Est-ce que le processus décidé de gâcher du territoire est irréversible ?
Ou est-il encore possible de réfléchir à des solutions qualitatives pour
permettre de loger la population dans ce lieu unique ?
Je remercie par avance le Conseil d’Etat de sa réponse.