### 1. Titre et référence exacte du projet de loi/document législatif **Titre :** Projet de loi modifiant la loi sur l’organisation des institutions de droit public (LOIDP) (A 2 24) **Référence :** PL 12901 **Date de dépôt :** 23 mars 2021 ### 2. Objectif principal L'objectif principal de ce projet de loi est d'assurer la transparence en matière de rémunération des dirigeants d'institutions de droit public à Genève. ### 3. Modifications législatives proposées et leur portée - **Article 42A (Rémunération)** : - La rémunération de la direction générale des établissements de droit public doit tenir compte des spécificités du poste, des missions, des responsabilités, ainsi que de l'expérience et des compétences de la personne. - Elle sera régie par une prescription autonome adoptée par le conseil et approuvée par le Conseil d'État. - Le montant de la rémunération, y compris les indemnités forfaitaires, sera public. - **Article 50A (Rémunération)** : - Semblable à l'article 42A, mais concerne la direction ou le secrétariat d'institutions autres que les établissements de droit public principaux. - Les mêmes exigences de prescription autonome et de publicité des montants s'appliquent. - **Modification à la loi concernant le traitement et les diverses prestations (LTrait)** : - L'article 3, al. 5, précise que le traitement de la direction générale et de la direction ou du secrétariat d'institutions de droit public sera régi par les articles 42A et 50A de la LOIDP. ### 4. Discussions ou avis exprimés dans le document Le document souligne que la question de la rémunération des dirigeants d'institutions de droit public a été une source de divergence politique lors de l'élaboration de la LOIDP. Le projet de loi ne cherche pas à rouvrir le débat sur le plafonnement des rémunérations, mais vise à garantir la transparence, conformément à l'article 2 let. f de la LOIDP et au principe constitutionnel de transparence de l'activité publique à Genève. ### 5. Implications principales de ce projet - Ce projet de loi vise à renforcer la transparence des rémunérations des dirigeants d'institutions de droit public, tout en préservant leur autonomie en matière de gestion des ressources humaines. - Il répond à un besoin d'information du public concernant les rémunérations, considérées comme d'intérêt public. - La mise en œuvre de ces modifications pourrait améliorer la gouvernance des institutions de droit public en favorisant une meilleure supervision par le Conseil d'État.