GRAND CONSEIL QUE 2236-A de la République et canton de Genève Date de dépôt : 29 octobre 2025 Réponse du Conseil d’Etat à la question écrite urgente de Skender Salihi : Une cheffe de service aux HUG a-t-elle engagé sa propre fille ? En date du 26 septembre 2025, le Grand Conseil a renvoyé au Conseil d’Etat une question écrite urgente qui a la teneur suivante : Il nous est récemment parvenu des informations selon lesquelles une cheffe de service aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) aurait procédé à l’engagement de sa propre fille. Si ces faits devaient être avérés, ils soulèveraient un sérieux problème d’éthique et de gouvernance dans une institution publique financée par les contribuables. En effet, une telle situation s’apparenterait à un cas manifeste de népotisme, pratique incompatible avec les principes d’équité, de transparence et d’égalité de traitement qui doivent présider aux recrutements dans la fonction publique et parapublique. Dans ce contexte, nous prions le Conseil d’Etat de bien vouloir apporter un éclairage aux questions suivantes et nous le remercions d’avance de ses réponses et des éclaircissements qu’il apportera à une situation qui, en l’état, risque d’entamer la confiance. – Le Conseil d’Etat peut-il confirmer si l’engagement de la fille d’une cheffe de service aux HUG a effectivement eu lieu ? – Le cas échéant, selon quelle procédure et quelles garanties de transparence cet engagement a-t-il été mené ? – Quel est le type de permis de séjour de la cheffe de service concernée et de sa fille ? QUE 2236-A 2/2 RÉPONSE DU CONSEIL D’ÉTAT Le Conseil d’Etat rappelle que la gestion des ressources humaines des HUG relève de la compétence de l’établissement qui doit suivre des règles de la déontologie, de respect et de non-discrimination dans l’engagement de son personnel. En tant qu’autorité de tutelle, le Conseil d’Etat tient à ce que la direction des HUG prenne des mesures effectives, dans les cas où des irrégularités devaient lui être remontées. La direction des HUG s'est saisie du problème, ce qui a généré une refonte des textes normatifs en vigueur (refonte qui est toujours en cours) et une procédure spécifique dans le cas identifié. Le Conseil d'Etat ne communique pas d’informations relatives à la situation des collaborateurs ou collaboratrices de la fonction publique, eu égard au principe de protection de la personnalité. Au bénéfice de ces explications, le Conseil d’Etat vous invite à prendre acte de la présente réponse. AU NOM DU CONSEIL D'ÉTAT La chancelière : Michèle RIGHETTI-EL ZAYADI Le président : Thierry APOTHÉLOZ