Le document présente une proposition de motion déposée au GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève, signée par plusieurs membres, en date du 18 novembre 2024. L'objectif principal est la revalorisation salariale des professions essentielles du secteur social et de la santé, en passant de la classe salariale 15 à 16. Les considérations incluent : 1. **Évaluation équitable des fonctions** : L'État de Genève a l'obligation légale d'assurer une évaluation juste des fonctions, conformément à la loi sur le traitement du personnel (LTrait), qui nécessite une mise à jour régulière de la classification des fonctions. 2. **Réforme ES-HES** : Initiée à la fin des années 1990, cette réforme a transformé les formations en écoles spécialisées en formations de niveau bachelor, alignant ainsi les qualifications avec les exigences croissantes des secteurs social et de la santé. 3. **Conditions de travail** : Les professions concernées, souvent exercées par des femmes, souffrent de conditions de travail difficiles, notamment des horaires irréguliers et des contraintes de travail de nuit, ce qui impacte leur vie de famille. 4. **Reconnaissance des qualifications** : Malgré l'élévation des standards de formation, la revalorisation salariale n'a pas été mise à jour en conséquence. Les professions comme assistante sociale, éducatrice, infirmière, et sage-femme, qui atteignent un total de 148 points selon le système d'évaluation, devraient passer à la classe salariale 16. 5. **Conséquences légales** : Le non-respect de l'évaluation juste expose l'État à des recours légaux et remet en question sa gestion des ressources humaines. 6. **Pénurie de personnel** : La pénurie de travailleurs qualifiés dans ces secteurs menace la qualité des services. Une revalorisation salariale est essentielle pour attirer et retenir les talents, surtout dans un contexte où les finances cantonales affichent des excédents. 7. **Conclusion** : La motion souligne la responsabilité de l'État de garantir des conditions de travail appropriées et de respecter les engagements légaux envers les professionnels du secteur social et de la santé. La mise à jour de la classification salariale est présentée comme un geste crucial pour maintenir l'attractivité de ces métiers et assurer un service de qualité à la population.