GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève P 2243 Date de dépôt : 6 mars 2025 Pétition pour le réexamen du métro automatique de l’étude du Conseil d’Etat en 1987 établissant alors dûment son opportunité et sa faisabilité Introduction : régulièrement, la doctrine d’engagement cantonale genevoise en matière de transports publics (dans le cadre de l’art. 11 LMob rs/GE H 1 20) doit être réévaluée à l’horizon de 10 ans. Les circonstances actuelles rendent cette démarche tout particulièrement opportune. Dans l’optique de pallier le risque de dispersion des investissements, la présente pétition exprime le vœu d’actualiser l’étude de 1987 du Conseil d’Etat quant à l’opportunité et la faisabilité du métro automatique comme outil de développement de la mobilité collective genevoise pouvant se matérialiser ensuite par mention à l’article 4 LRTP rs/GE H 1 50. Constatation d’une évidence absolue : introduit en 1988 dans notre planification cantonale idoine, ledit métro automatique y fut retiré dix ans plus tard (12 juin 1998 / PL 7807 du député Grobet). Pourtant, le 12 janvier 1998, le Conseiller d’Etat Ramseyer (en charge du dossier alors) déclarait à ce sujet : « De l’avis du Conseil d’état, c’est une option frileuse, étriquée, totalement insuffisante du point de vue du transfert modal souhaitable et de notre ambition pour les transports publics » ; puisse un bel hommage lui être rendu vu sa vision d’avenir. L’avenir allait donc lui donner pleinement raison. Le 20 décembre 2017 dans un courrier au Conseil fédéral quant à la Diamétrale (L 13176), le Conseil d’Etat relève que, à l’horizon 2045-2050, l’option tram de 2009 « ne pourra plus reprendre la demande générée par les nouveaux développements prévus dans ce secteur » (soit celui de la Route de Meyrin vers Blandonnet). P 2243 2/2 Le rapport de 1987 précité montrait que des investissements dans le réseau des trams demeuraient pertinents sous condition de préalables bien établis. Hier comme aujourd’hui, en particulier comme à Lausanne ou Lyon, les deux modes s’exploitent en cohérence. N.B. 1 signature M. Philippe Ruchet Avenue de la Grenade 21 1207 Genève